LETTRES RECUES
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MAIS QUE VAUT DONC CETTE SIGNATURE ?
Il ne s'agit pourtant pas de n'importe quelle signature, d'une signature
hâtivement donnée, comme
pour un bulletin scolaire.
Il s'agit de la signature d'un très grand Etat, apposée après de longues
négociations et par la main
d'un ambassadeur plénipotentaire. Qui, plus est, une signature solennellement
ratifiée, selon la procédure constitutionnelle.
Et pour s'assurer le respect de ce texte important, tous les Etats signataires
se sont engagés, par un
certain article 144, à le diffuser auprès de leur autorités civiles et
militaires.
Alors, quel est ce texte ?
Ce texte, c'est la fameuse Convention de Genève sur la protection des civils en
cas de guerre, déclarée ou pas.
Préparée par le Comité International de la Croix Rouge, cette Convention
s'inspire "des principes
éternels du Droit qui constituent le fondement en même temps que la sauvegarde
de la civilisation".
Il tend à assurer "le respect de la dignité et de la valeur de la
personne humaine (...)"
Les Etats-Unis l'ont ratifiée le 2 Aout 1955. Plus tard, le 12 décembre 1977,
ils ont signé les "Protocoles additionnels", qui complétaient encore
la Convention de Genève.
Les signataires s'y engageaient non seulement à ne pas attaquer les civils mais
à protéger particulièrement les services sanitaires, les monuments
historiques, les oeuvres d'art, les lieux de culte : Article 51 "les Etats
parties à ce traité s'interdisent les attaques sans discrimination" et,
entre-autres, "les attaques par bombardement" (Art. 51-5-a).
Regardez les images dont nous sommes inondés. Entendez ce représentant du
Comité International de la Croix Rouge crier son horreur devant le carnage des
victimes civiles iraquiennes : tous les articles signés en 55 puis en 77 sont
violés.
Nous nous posons donc la question : MAIS QUE VAUT LA SIGNATURE DE CET ETAT ?
et nous rappelons que l'article 85 précise : "les infractions graves à
ces instruments sont considérées comme des crimes de guerre".
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Petit poème
"Analogies"
LE SOL DE LA PATRIE, C'EST VISCERAL, ON L'AIME.
On se fait tuer pour lui.
En témoigne l'histoire de Paris,
notre si belle capitale, aimée comme est aimé Bagdad.
Par ci, par-là, innombrables quoique
discrètes, de petites plaques de marbre blanc/
Un nom, un âge, une date "J.L.,
19ans, Etudiant, est tombé ici pour la défense de Paris"
Des parents les fleurissaient encore
il n'y a pas si longtemps...
Pour nous aussi, des amis généreux, anonymes, indignés par le sort que nous
subissions,
sont venus nous aider à nous libérer.
Lors de la dernière guerre dont la France a souffert, ces amis, oui, c'étaient
des Américains !
C.L.M.
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Guerres Modernes, Pompes à "Phynances"
Bombarder, ça rapporte...
Un seul exemple : le coût d'une bombe CBU-103 est estimé,
dit-on, à environ 22 000 euros
Dans le Journal Le Monde du 2 avril 2003, J. ISNARD explique
: "'Ce type de bombe,
interdit par les conventions
internationales, contient des centaines de mini-bombes à
fragmentation qui libèrent des centaines de mini-bombes sur
quelques hectares.
Armes mortelles pour les civils, et surtout les enfants, ces
bombes sont interdites par les
conventions internationales. Elles sont employées par les
Américains en Irak. Aux objections
faites par des associations anglo-saxonnes, le commandement a
répondu que 'cet armement
est efficace'".
...Et reconstruire aussi...
Mais faut pas être trop nombreux à se partager le gâteau. D'où les âpres
discussions actuelles entre
USA et autres puissances alléchées.
C.L.M.
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