Les brutalités policières
en Europe et dans le Monde
France
Espagne
Italie
Grande Bretagne
USA
_______________________________________________
FRANCE
Répression
sécuritaire : les dates à retenir
-----------------------
- RAFLES DE SANS PAPIERS, DE ROMS, DE RÉFUGIÉS KURDES ET AFGHANS. :
COMME DES RELENTS VICHYSSOIS
Paris, le 07 mai 2003
Mardi 6 mai, une délégation d'une quarantaine de militants associatifs
> (France Libertés, Droits devant!!, Conf.paysanne, Gisti, LDH, Amnesty
> International, FASTI.) s'est rendue à Calais en solidarité avec les
centaines de réfugiés afghans, kurdes irakiens, iraniens (Plus de 5OOO
réfugiés depuis la fermeture de Sangatte) et leur comité de soutien >
C-sur.
La délégation a pu constater les conditions indignes, l'état de
dénuement total que subissent les réfugiés, pourchassé, raflés,
humiliés et violentés au quotidien par une police aux méthodes
vichyssoises (marquage sur l'avant bras, gazage lacrymos, barbelés, chiens
policiers.). Ces méthodes, que n'auraient pas renié Papon, sont
profondément > condamnables, ravalant l'état français à un état
policier et de non droit, contrevenant aux Conventions de Genève, à la
Convention Européenne des Droits de l'Homme ou à la Déclaration
Universelle des Droits de l'Homme.
De plus, les harcèlements ou poursuites de citoyens français "
coupables du délit de solidarité", les appels à délation répétés
lancés par des autorités politiques alimentent un processus fascisant,
abondamment commenté, vanté et vendu par Sarkozy and co.
Face à ces méthodes qui se multiplient et confortent les théories de Le
Pen et ses sbires, la délégation et le comité de soutien ont proposé
plusieurs actions, notamment :
- L'élargissement à une convergence nationale des mouvements de lutte aux
côtés des réfugiés
- Un appel à la désobéissance civique portés par les citoyens qui
refusent cette banalisation progressive de l'inacceptable.
Droits Devant, 44, rue Montcalm 75018 Tél. : 01 42 58 82 22 Fax : 01 42 58
82 21 e_mail : droits-devant@globenet.org
- UNE CONTRE-OFFENSIVE UNITAIRE ET LARGE
Paris, le 25 avril 2003
Réunion le jeudi 15 Mai 2003 à 18h30 à Droits devant!! 44 rue Montcalm
75018 PARIS (M° Jules Joffrin)
Charters, rafles, exploitation, projet de loi Sarkozy contre les sans
papiers : la contre-offensive s’impose ! Allongement des délais de
rétention à 30 jours (renouvelables), fichier génétique sur les visas d’entrée,
intrusion policière dans le mariage et la paternité dite de « complaisance
»… le projet Sarkozy sur « le contrôle des flux migratoires », déjà en
cours d’expertise par le Conseil d’Etat, va rentrer courant juin au plus
tard dans le circuit du débat parlementaire. Tout ceci sur fond de charters
et de rafles. S’il devient réalité légale, ce texte sera une pièce
majeure d’un système de chasse aux sans-papiers, inégalé jusqu’alors
dans sa dimension liberticide. Il est nécessaire et possible de mettre des
limites à cette politique de répression, de tout sécuritaire et de
discriminations et de reprendre l’initiative. Nous proposons une
contre-offensive unitaire et large sur la base d’une action durable dont
nous avons préparé certains éléments, qui aura lieu .
Une première réunion, avec Droits devant ! !, le DAL, AC !, le Groupe des
10, ATTAC, Réseau Universitaire de soutien aux étudiants étrangers (GISTI,
Syndicat de la magistrature, le MIB, fondation France Libertés, CdSL se sont
excusés mais participent au projet) a eu lieu le jeudi 24 avril. Cette
réunion a permis de dégager une perspective de convergences de lutte autour
des « Sans » en général, des sans papiers en particulier, et d’ouvrir un
forum dans l’esprit de l’occupation de la rue du Dragon.
2ème Réunion le jeudi 15 Mai 2003 à 18h30 à Droits devant!! 44 rue
Montcalm 75018 PARIS (M° Jules Joffrin).
e-mail : droits-devant@globenet.org
site : www.droitsdevant.ouvaton.org
Tél : 01 42 58 82 18/19
- UN COLLECTIFµ COMPOSE DE CITOYENS ET D'ASSOCIATIONS ATTAQUE EN JUSTICE
UN SYNDICAT DE POLICIERS
Paris, le 24 avril 2003
Le 24 juillet dernier, à Pantin, une femme policier est agressée.
Immédiatement, le syndicat policier SGP-Fo parle de "traquenard'.
Version reprise à profusion par les médias. Alors que les agressés
eux-même ont démenti et l'instruction a écarté toute thèse de
préméditation
Depuis les médias ont évolué dans leurs récits, mais n'ont jamais
démenti la version du traquenard donnée par le SGP-FO. Or cette affaire a
eu des conséquences considérables du fait du contexte politique.
Le Collectif "Droit, Justice et Citoyenneté à Pantin" dénonce
le dérapage verbale et parle de récupération politique car l'événement
a pesé sur l'opinion publique pour accepter le durcissement des lois
sécuritaires et en particulier l'incarcération des mineurs à partir de 13
ans..
Le collectif attaque en justice le SGP-FO pour "diffusion de fausses
nouvelles susceptible de porter atteinte à la paix publique".
*
Le Collectif "Droit, Justice et Citoyenneté à Pantin (composé de
citoyens et d'associations comme le MRAP, le
Syndicat de la Magistrature, le Mouvement de l'immigration et des banlieues
et l'Observatoire des Libertés publiques
Pour tout renseignements, contacter le Syndicat de la
Magistrature
01 48 05 47 88) syndicat.magistrature@wanadoo.fr
E Sire Marin (06 09 11 48 80) ou D Brault 06 75 79 60 33
------------------
Archives
- Mouvement de l'Immigration et des Banlieues
(MIB)
- Justice à sens unique,
Le Monde, 30.09.01
Une nouvelle fois, justice n'aura pas été rendue pour les jeunes de banlieue. L'acquittement, vendredi 28 septembre par la cour d'assises des Yvelines, de Pascal Hiblot, le policier qui avait tué une jeune homme, à Mantes-la-Jolie, en juin 1991, vient accréditer l'idée communément partagée dans les quartiers que la justice ne fonctionne qu'à sens unique.
- Sur le site d'InfoSuds :
- La police et les jeunes, examen de quelques idées
reçues, Sylvie Tissot et Pierre Tévanian,
(Débattre Janvier 2001), sur le site Le collectif Les mots sont
importants".
- SOS Racisme présente un dossier "Police, Justice" très complet
concernant l’ensemble des droits du citoyen dans ses rapports avec la police et la justice et sur les garanties données dans le cas d’une procédure pénale. Ce dossier a pour vocation de présenter les cas les plus courants auxquels est confronté le citoyen afin de lui donner une information suffisante sur ses droits fondamentaux.
Parmi les sujets traités: Violences policières, Contrôle d'identité, La garde à vue, Droit à un avocat, Les poursuites judiciaires, La comparution immédiate...
- MRAP: Jeunes de France : Racisme et discriminations dans les domaines de la Police, la justice et la prison
- SOS Racisme : Lille, le vendredi 6 novembre 1998, vers 18 h 30, Sydney Manoka
N'Zeza est interpellé par les policiers. C'est un sportif de bon niveau, il a 27 ans, il ne boit pas, ne fume pas, ne se drogue pas. Il est menotté. Une demi-heure plus tard, il arrive au commissariat de Tourcoing. Probablement déjà mort, en tout cas agonisant. Asphyxié.
-----------------
USA
-----------------
Archives
-
October 22nd Coalition to Stop Police Brutality, Repression, and the Criminalization of a
Generation.
October 22nd, a National Day of Protest to Stop Police Brutality, Repression, and the Criminalization of a Generation
On October 22, people of all races and many different backgrounds will take to the streets across the country to say in one loud voice: STOP POLICE BRUTALITY! ... We must take up the spirit of the people of Cincinnati who took to the streets when local cops murdered Timothy Thomas for unpaid traffic tickets. The people refused to be worn down or turned around by either repression or lies. WE CALL ON YOU TO JOIN US in putting the authorities on notice that we will not be silent while police brutalize and murder people
-
Un
rapport de Human Rights Watch sur les brutalités policières aux Etats-Unis
met en cause l'impunité dont jouissent les auteurs de brutalités policières aux Etats-Unis
Shielded from Justice.
Police Brutality and Accountability in the United States, Human Rights
Watch, June 1998
Police abuse remains one of the most serious and divisive human rights violations in the United States. The excessive use of force by police officers, including unjustified shootings, severe beatings, fatal chokings, and rough treatment, persists because overwhelming barriers to accountability make it possible for officers who commit human rights violations to escape due punishment and often to repeat their offenses.1 Police or public officials greet each new report of brutality with denials or explain that the act was an aberration, while the administrative and criminal systems that should deter these abuses by holding officers accountable instead virtually guarantee them
impunity.
-
Stop Police Brutality!, Refuse and resist
It's a nationwide epidemic -
It has to stop!
-
Amnesty International USA :
|