Daniel Bensaïd
Hier encore, les intellectuels français (les I.F. selon la nomenclature de Régis Debray) débordaient de réserves compassionnelles. De la Bosnie à la Tchétchénie en passant par le Kosovo, ils se multipliaient sur tous les fronts du désordre mondial. Leur silence devant la croisade impériale en Afghanistan et devant la politique criminelle du gouvernement Sharon en Palestine n’en est que plus assourdissant. Cette démission peu glorieuse n’est hélas pas sans rapport avec la faiblesse relative des mobilisations anti-guerre en France, par comparaison avec les manifestations qui ont eu lieu depuis le 7 octobre dans la plupart des grands pays européens.
Elle
sanctionne une débâcle idéologique commencée dès la fin des années 70 avec la
montée en puissance médiatique de la « nouvelle philosophie ». Déjà, « l’homme
blanc » commençait à ravaler ses sanglots, à faire ses adieux à l’anti-colonialisme
d’antan, à monter au créneau de l’anti-totalitarisme au nom de la démocratie
vertueuse occidentale. Cette conversion en masse n’a pas eu lieu dans les mêmes
proportions en Angleterre ou en Italie. Le test de la guerre en Afghanistan
permet de mesurer l’ampleur des dégâts et les conséquences de cette
capitulation de la pensée critique, parfaitement résumée par le leitmotiv de
Bernard-Henri Lévy dans son bloc-notes du point : chercher à comprendre,
c’est commencer à justifier. De crainte de justifier, il faudrait donc renoncer
à comprendre. Circulez : il n’y a plus rien à comprendre. Tous les efforts
consentis pour comprendre les âneries de BHL, d’Alain Minc ou de Jacques
Julliard ne suffiront pourtant jamais à les justifier !
D’où vient, demandait
le subtil Pascal, qu’un esprit boiteux nous irrite alors qu’un boiteux ne nous
irrite point ? C’est, répondait-il qu’un boiteux sait fort bien qu’il
boite, alors qu’un esprit boiteux l’ignore.
1.
La
première chose qui choque dans cette démission de la raison, c’est la manière
dont elle entérine la sidération et se résigne à l’hébétude devant un événement
impensable dès lors qu’il est décrété sans causes, sans antécédents ni suite, tel
un pur miracle sorti du néant historique. L’horreur de l’image répétée en
boucle tétanise l’intelligence. Par des voies différentes, Claude Lanzmann et
Jean Baudrillard en arrivent sur ce point à une conclusion analogue. Pour le
premier « la nouveauté radicale de l’événement » annule toutes les
catégories antérieures de l’entendement politique. Pour le second,
« l’événement absolu », « l’événement pur », défie
« non seulement la morale, mais toute forme d’interprétation ».
Balzac savait pourtant déjà que « l’événement absolu », qui ne relève
pas de l’histoire profane mais du miracle théologique, n’existe pas en
politique. Il y a toujours un avant et un après, des causes et des
conséquences. Le fétichisme de l’événement participe donc d’un refoulement de
l’intelligibilité historique nécessaire à sa dépolitisation au profit d’une
hypertrophie du symbolique.
2.
Cet
espace désert de la politique devient alors une scène propice aux abstractions,
aux leurres, et aux hypostases. Ce ne sont plus des intérêts réels qui s’affrontent
et des contradictions effectives qui s’expriment, mais des ombres et des
spectres. L’ombre de la Démocratie, majuscule et singulière, combat le spectre
du Terrorisme, majuscule et singulier. L’économiste distingué François Rachline
frappe ainsi les trois coups du nouveau siècle : « Le XXIe siècle
s’ouvre avec un nouveau totalitarisme : le terrorisme. » Pas si
nouveau que ça, pour peu que l’on relise les discours des dirigeants
américains. Depuis Ronald Reagan, ils n’ont eu de cesse de mettre en musique la
nouvelle croisade anti-terroriste, préparant ainsi un remplaçant à un
« empire du mal communiste » à bout de souffle. Il allait en effet
falloir trouver de nouveaux prétextes au maintien des alliances militaires et à
la reprise des la course aux armements. L’anti-terrorisme prendrait donc le
relais de l’anti-totalitarisme, la civilisation une et indivisible restant
identifiée à la démocratie de marché. Pourtant, les études savantes sont
formelles : « Le terrorisme et les représailles, bien que
spectaculaires ne sont que des acteurs secondaires du point de vue du nombre de
victimes qu’ils occasionnent. La violence structurelle qui est à la base de bon
nombre de guerres et d’actes de terrorisme, agit lentement : ses victimes
dépérissent peu à peu, bien souvent sous l’effet de la maladies infectieuses[1]. »
Impersonnelle, souvent invisible, cette violence structurelle n’a pas de chef
d’orchestre ni de chef de guerre, elle n’en est pas moins meurtrière et prend
sa source dans les inégalités et les injustices sociales. Aijaz Ahmad, auteur
d’un livre brillant sur Classes, nations,
littérature, écrit : « Le terrorisme qui tourmente les
Etats-Unis, c’est ce qui arrive lorsque la gauche communiste et le nationalisme
anti-colonialiste laïque ont été défaits, alors que les problèmes créés par la
domination impérialiste sont plus aigus que jamais. La haine prend la place des
idéologies révolutionnaires. La violence privatisée et la vengeance prennent la
place des luttes de libération nationale. Les candidats millénaristes au martyr
remplacent les révolutionnaires organisées. La déraison gagne en puissance
lorsque la raison est monopolisée par l’impérialisme et détruite dans ses
formes révolutionnaires. »
3.
Les
maîtres du monde y gagnent doublement. Ils mettent la raison de leur côté et
renvoient ce qui leur résiste aux enfers de la folie et du mythe. Des guerres
menées au nom de l’Humanité majuscule (sur ce point, Karl Schmitt avait vu
juste), ne connaissent plus d’ennemi. Elles tracent une frontière définitive
entre l’humain et l’inhumain. L’autre n’est plus une part de l’humanité, mais
une bête bannie de l’espèce. Il est significatif que les caricatures de
Milosevic (sous les traits d’un cochon) aient joué sur le registre de la
bestialisation et que tous les hebdomadaires aient évoqué à la une, dans une
rhétorique de chasse-à-coure, « la traque » de Ben Laden. Ce monopole
impérial sur la représentation de l’espèce est lourd de conséquences : la
guerre n’est plus un conflit politique, mais une guerre éthique (ou sainte) au
nom du Bien absolu ; le droit s’abîme dans la morale ; sans objectif
déclaré ni rapport proportionné entre ses fins et ses moyens, la guerre devient
infinie et illimitée. L’impérialisme narcissique occidental s’octroie ainsi un
crédit inépuisable de bonne conscience, puisqu’à la manière de Bush - déclarant
sans rougir le 11 octobre : « Je sais combien nous sommes bons »
- il est chargé d’administrer sur terre la bonté divine.
4.
On
n’est pas surpris d’entendre un Berlusconi reprendre à son compte la thématique
du conflit des civilisations. On est plus étonné d’en retrouver la trace, plus
sophistiquée, sous la plume d’une intelligence servile des Temps Modernes. Pour
Robert Redeker, les 113 signataires d’un appel contre la guerre impériale
cherchent à « gommer le déchirement intervenu », sous l’effet de la
critique du totalitarisme, entre l’intellectuel et le militant : « L’islam
est aujourd’hui la foi des opprimés comme l’était hier le communisme, ce qui
justifie l’islamophilie contemporaine par la même tournure d’esprit que se
justifiait la soviétophilie d’hier ». Nous qui n’avons jamais été
soviétophiles mais internationalistes anti-staliniens n’avons aucune raison d’être
ni islamophiles ni islamophobes, d’autant que nous savons l’Islam aussi pluriel
que le christianisme ou le judaïsme. Une logique à la Bush (qui n’est pas avec
moi est avec mon ennemi !) est une pauvre logique du tiers-exclu :
quiconque s’oppose à l’empire flirterait avec le fondamentalisme islamique !
Emporté par son élan, Redeker n’hésite pas à jouer les Houellebecq du pauvre :
« Aucune idéologie n’est plus rétrograde que l’islam par rapport au
capitalisme dont les Twin Towers dans leur majestueuse beauté figuraient le
symbole ». A quoi il ajoute pour être bien compris que « la
religion musulmane est une régression barbarisante. » L’esthétique s’accorde
ici à la politique qui fait des tours jumelles de « nouvelles tours de
Babel », symboles du « métissage des altérités » (sic) !
A la quête terroriste de l’absolu,
Redeker oppose une modeste « logique des préférables » qui le
réconcilie à bas prix avec l’ordre dominant. Mère de toutes les capitulations,
cette logique qui n’est autre que celle du moindre mal, n’est souvent que le
plus court chemin vers le pire.
5.
Au
palmarès du crétinisme intellectuel pour temps de guerre, Monique
Canto-Sperber, spécialiste de philosophie morale ( !) mérite une
distinction spéciale. Lorsqu’un maçon monte un mur de travers, il risque le
licenciement pour faute professionnelle. Une directrice de recherche au CNRS ne
s’expose pas aux mêmes rigueurs. Heureusement pour elle. Alors que les limiers
du FBI s’échinaient en vain à démêler l’écheveau des réseaux terroristes et de
leurs circuits financiers, elle révélait à la une du Monde, trois jours avant le début des bombardements sur l’Afghanistan,
avoir remonté la piste de Ben Laden jusqu’à Trotsky et à Saint-Just. Elle avait
en effet découvert que, dans une brochure de 1938 intitulée Leur morale est la nôtre, Trotsky
fournissait la « justification du terrorisme » au nom du « caractère
absolu de la fin poursuivie et de l’indifférence aux moyens ». Ce qui est
ici absolu, c’est le contresens d’une lectrice ignorante. Trotsky dit en effet
exactement le contraire : « La fin qui justifie les moyens soulève
aussitôt la question : et qu’est-ce qui justifie la fin ? » Car
la fin « a aussi besoin de justifications ».
6.
Cette
exigence revient d’ailleurs en boomerang sur les va-t-en guerre de la croisade
impériale. Quelle est au juste leur fin ? Ben Laden, qui était hier encore
leur moyen dans la lutte contre le communisme, les talibans, le pétrole, le
nouvel ordre mondial, l’éradication du terrorisme qu’ils ont eux-mêmes armé ?
Toutes ces nobles fins éthiques justifient-elles les moyens militaires les plus
ignobles, les tapis de bombe à fragmentation, la bombe « coupeuse de
marguerites », et pourquoi pas les armes à uranium enrichi et l’arme
terroriste par excellence (dans la mesure où elle efface toute distinction
entre combattants et civils) qu’est l’arme atomique. Emporté par l’enthousiasme
lyrique de la croisade du Bien, Alain Minc, hier encore grisé par les
béatitudes de la mondialisation marchande, s’indigne aujourd’hui sur le ton de
l’évidence : « Aurait-il fallu, au nom du respect des populations civiles,
que les Anglais ne bombardent pas Dresde et les Américains Hiroshima, quitte à
laisser la seconde guerre mondiale se perpétuer ? » Eh, oui, ma bonne
dame, il faut ce qu’il faut ! Qui veut la fin, veut les moyens ! A ceci
près que personne ne pourra jamais démontrer qu’Hiroshima était le seul
dénouement possible de la guerre, tandis qu’il est certain que cette bombe
inaugurait une ère nouvelle dans l’escalade du terrorisme d’Etat. Décidément, s’il
existe des fondamentalismes religieux, il existe désormais un fondamentalisme
de marché et Alain Minc, par ailleurs président de la société des rédacteurs du
Monde, est son mollah.
7.
S’opposer
à la Sainte Alliance impériale et à sa croisade afghane ne pouvait que relever
d’une pathologie caractéristique de l’intellectuel de gauche : l’anti-américanisme
doublé d’un anti-sémitisme sournois camouflé en anti-sionisme. Sur ce point,
concert de déploration navrée, de Jacques Julliard à Alain Finkielkraut. Le
premier s’indigne que, « depuis l’épisode glorieux de l’affaire Dreyfus,
les intellectuels français se soient mis à choisir systématiquement le camp des
ennemis de la liberté ». Tiens, le soutien à la lutte de libération
algérienne ou au mouvement contre la guerre au Vietnam, se situait donc dans le
camp des ennemis de la liberté ? L’anti-américanisme serait selon Julliard
devenu une valeur refuge de la gauche intellectuelle après la déroute du
marxisme. L’anti-américanisme de tradition française, il faut plutôt le
chercher dans la tradition nationaliste française et dans sa double variante
gaulliste et stalinienne. Un intellectuel marxiste digne de ce nom pense en
termes de catégories politiques. Il ne combat pas « les Américains »
en tant que peuple, mais l’impérialisme américain au même titre d’ailleurs que
l’impérialisme européen et que ses propres guerres coloniales. S’il n’y a là
nul « anti-américanisme », il y a bien en revanche un « américanisme »
servile et zélé, celui de Jean-Marie Colombani titrant à la une du Monde : « Nous sommes tous
Américains ! » Il ne faut pas s’étonner si cet américanisme des
imbéciles nourrit en retour « un anti-américanisme » qui serait l’anti-impérialisme
des imbéciles.
8.
Quant
à Finkielkraut – cela devient une habitude – il ne rate pas une si belle
occasion de franchir une fois de plus le mur du çon en accusant les auteurs des
attentats de haïr l’Occident non pour ce qu’il a de navrant, « mais pour
ce qu’il a d’aimable et même pour ce qu’il a de meilleur : la civilisation
des hommes par les femmes et le lien avec Israël ». On s’en frotte les
yeux. Comme si les droits acquis par les femmes étaient un cadeau de l’Occident
et non le fruit de leurs propres luttes ! Et comme si l’Etat sioniste,
fondé sur la discrimination confessionnelle, le droit du sang, et l’occupation
militaire était le couronnement de la civilisation, ce qui d’ailleurs en dirait
long sur la civilisation en question ! A la différence de l’anti-sémitisme
qui est une racialisation de la politique à l’époque de l’impérialisme, l’anti-sionisme
est une position politique considérant qu’un Etat juif, fondé sur le droit du sang
et sur la légitimité confessionnelle, mène tout droit les juifs d’Israël à un
nouveau désastre. Alors qu’ils étaient censés y trouver la sécurité, c’est déjà
l’endroit au monde où les juifs se sentent le plus menacés. Et la fuite en
avant de Sharon dans l’escalade à prétexte sécuritaire, loin de calmer cette
angoisse, ne fait que l’aggraver. L’amalgame entre anti-sionisme et
anti-sémitisme, soigneusement entretenu par les institutions communautaires,
aboutit paradoxalement à nourrir un anti-sémitisme réel en accréditant l’idée
qu’un bon juif est forcément sioniste.
9.
Greffant
sur l’événement du 11 septembre sa propre campagne contre l’art moderne, Jean
Clair, ajoute à la controverse une dimension culturelle. Comme Les surréalistes,
par leur dénigrement systématique des veleurs occidentales, deviennent chez lui
des pères spirituels de Ben Laden : « L’intelligentsia française
est ainsi allée très tôt et très loin dans la préfiguration de ce qui s’est
passé le 11 septembre. » Breton, Ben Laden, mollah Omar, même combat ?
Ce réquisitoire sur le thème « chasse, lettres, et tradition » évoque
irrésistiblement la croisade contre l’art décadent.
10.
La
luxuriance de ce bêtisier de guerre ferait presque oublier en route l’inévitable
sermon d’Alain Touraine en sociologue de l’action armée. Problème de logique
(binaire) : « On ne peut pas condamner l’attentat du 11 septembre
sans soutenir l’action américaine en Afghanistan ». Que cette action au
singulier est singulière ! Il n’y avait donc qu’une action possible et
imaginable. Un sens unique (et militaire) de l’histoire, en somme ?
Autrement dit, si j’ai horreur des topinambours, je dois adorer les rutabagas.
Pas de « troisième voie », sauf pour Blair et Schröder bien sûr. On n’imaginait
pas Touraine aussi platement déterministe. Sa sociologie savante de l’action
commande donc de distinguer la question du terrorisme et celle de la misère du
monde : la guerre d’abord, l’intendance onusienne suivra – plus tard –
pour panser les plaies humanitaires.
11.
Une
« justice sans limite » et une « guerre sans fin » appellent
une bêtise tout aussi illimitée. Une bonne partie des auteurs du Livre Noir du Communisme, Stéphane
Courtois et Jean-Louis Panné en tête (avec le renfort compassionnel des
Broyelle toujours occupés au travail de deuil de leur illumination maoïste) ont
uni leurs efforts en la circonstance pour lancer dans le Monde un appel que parcourt le souffle de Déroulède : « Cette
guerre est la nôtre ! Nous pensons que face aux difficultés d’aujourd’hui
et peut-être aux échecs de demain [attention à la cour martiale pour
défaitisme, chers croisés !] il faut développer en France comme dans les
autres pays un mouvement de soutien aux soldats qui défendent nos libertés et
notre sécurité. » A quand un comité de soutien aux marsouins sous la
présidence du général Aussaresses, avec Bigeard comme secrétaire perpétuel ?
Post-Scriptum
1. Alors que
Claude Lanzmann dénonce l’impuissance des opposants à la guerre impériale à « affronter
la nouveauté radicale de l’événement », on est au contraire frappé par le tragique
de répétition chez les intelligences serviles de la Grande Coalition. Chaque
intervention est pour eux un remake. Avant-hier, Hitler, c’était Saddam. Hier,
c’était Milosevic. Aujourd’hui, c’est Ben Laden. Hitler sert ainsi de prétexte
a-historique à toute descente de police internationale présente et future. Il
dispense d’avoir à penser précisément la singularité de l’événement et l’inédit
de la situation qu’il révèle.
2. Imagine-t-on
le concert d’indignation humanitaire si, dans un demi-siècle, les réfugiés
kosovars ou afghans étaient encore confinés dans des camps de réfugiés ? C’est
pourtant le sort des réfugiés palestiniens chassés de leur terre en 1948. Il y
a plus de 37 ans que les territoires de Cisjordanie et de Gaza sont qualifiés « d’occupés »
par les résolutions de l’ONU. Il y a donc dans ces territoires une armée d’occupation
et une résistance légitime – en regard
du droit international – à cette occupation. Pourtant, les I.F., si souvent prêts à
s’enflammer pour la Bosnie ou la Tchétchénie, se taisent. Ils sont même disposés,
raison d’Empire oblige, à s’enrôler dans une alliance où ils côtoient le
boucher de Tchétchénie et les massacreurs de Tien An-Men. Le salut de l’Occident
vaut bien ce trarfic d’indulgences éthiques. Tant pis si la sensibilité
humanitaire en devient hémiplégique et si les enfants de Bethléem ou de
Ramallah pèsent moins aux balances de la « justice sans limites » que
les victimes du World Trade Center.
Florilège des articles cités :
Jean Baudrillard, « L’esprit
du terrorisme », Le Monde, 3
novembre 2001.
Monique Canto-Sperber :
« Injustifiable terreur », Le
Monde, 4 octobre 2001.
Jean Clair, « Le
surréalisme et la démoralisation de l’Occident », Le Monde, 22 novembre 2001
Stéphane Courtois et autres,
« Cette guerre est la nôtre », Le
Monde, 8 novembre 2001-12-10
Alain Fienkielkraut, « Déconcertant
progressisme », Le Monde, 9
octobre 2001.
Francis Fukuyama, « Nous
sommes toujours à la fin de l’histoire », Le Monde, 18 octobre 2001
Jacques Julliard, « Misère
de l’anti-américanisme », Libération,
le 13 novembre 2001.
Claude Lanzmann, « Sans
ambiguité », Le Monde, 6 novembre
2001.
François Rachline, « Le
terrorisme est un totalitarisme », Le
Monde, 6 novembre 2001.
Robert Redeker, « Le
discours de la cécité volontaire », Le
Monde, 22 novembre 2001
Alain Touraine, « Aujourd’hui
et demain », Le Monde, 27 novembre
2001